Comédie non destinée aux dégoûtants

Légitime De gauche à droite, D J Qualls, Dan Bakkedahl et le comique australien Jim Jefferies (jouant un comique australien) lors de la première de cette série FX, le jeudi soir à 10h30, heure de l'Est et du Pacifique ; 9h30, Centre.'>

Avec des premières saisissantes provenant d'émissions comme Ce qui suit et Motel Bates, la saison télévisée d'hiver va séparer les téléspectateurs qui aiment leur télévision forte et troublante de ceux qui ne l'aiment pas.

Légitime, une comédie agressivement indélicate qui commence jeudi soir sur FX, ne voulait apparemment pas que quelqu'un du côté apprivoisé de cette scission s'attarde longtemps. Il s'ouvre sur une blague sur les avantages de se marier et d'imprégner une femme en phase terminale, le principal étant qu'elle mourra peu de temps après l'accouchement, soulageant ainsi son mari de son boulet. Et c'est avant que l'épisode n'atteigne son intrigue principale, qui consiste à emmener un homme atteint de dystrophie musculaire avancée chez une prostituée.

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La nouvelle sitcom mettant en vedette le comique Jim Jefferies commence sur FX le 17 janvier.

Oui, ce spectacle, qui met en vedette le comédien australien Jim Jefferies , a hâte de hausser les sourcils. La question est de savoir s'il a une profondeur ou une perspicacité à offrir une fois qu'il le fait. Les preuves fournies par les trois premiers épisodes ne sont pas concluantes.

M. Jefferies, poursuivant une minitendance cette saison d'acteurs dépeignant des personnages qui sont des versions légèrement romancées d'eux-mêmes, joue un comique australien nommé Jim qui vit à Los Angeles. Dan Bakkedahl joue son colocataire, Steve, mais le personnage autour duquel tout tourne, du moins au début, est Billy, le frère de Steve, qui a dystrophie musculaire et utilise un fauteuil roulant. D J Qualls, qui avait déjà un CV assez éclectique (Road Trip, Hustle & Flow, Supernatural), est Billy, qui au début de la série vit dans une institution quelconque.

Lors de la première, Jim oblige Steve à l'aider à emmener Billy chez une prostituée pour son premier rapport sexuel, un acte qui est franchement discuté. La question de savoir si et comment les personnes handicapées ont des relations sexuelles semblent être des préoccupations hollywoodiennes en ce moment, comme en témoignent des films comme The Sessions et Rust and Bone, bien que le sujet ne soit pas nouveau ; Coming Home l'a exploré en 1978. Il risque de se sentir quelque peu obligatoire, une question lascive qui doit être abordée si un personnage handicapé doit être mis en évidence.

Legit a-t-il un endroit où aller une fois ce sujet réglé ? Peut-être pas. L'épisode 3 y revient avec une intrigue sexuelle sur Internet. C'est amusant, mais ça vous laisse penser : D'accord, je comprends. Il y a de l'humour à extraire de la vie sexuelle des personnes handicapées et de notre malaise avec le sujet. Maintenant, qu'est-ce que tu as d'autre ?