Réalisé par Jamal Hill, « Brotherly Love » est un film dramatique sur le thème du basket-ball lever le rideau pour révéler les épreuves et les rêves de ceux qui vivent dans des quartiers mal desservis. Le cœur de l’histoire tourne autour de Sergio Taylor (Eric D. Hill Jr.), un prodige doué du basket-ball au lycée, obsédé par le rêve de devenir une célébrité de la NBA. Son dévouement au sport est inébranlable, mais le chemin vers le succès n’est pas facile. En toile de fond, son frère aîné, June (Cory Hardrict), assume le poids des responsabilités parentales depuis la perte tragique de leurs parents. Les rêves de June passent au second plan alors qu’il travaille avec diligence pour subvenir aux besoins de leur famille.
Enfin, leur sœur Jackie (Keke Palmer), la princesse de la famille, rêve de devenir chanteuse mais déraille lorsqu'elle tombe amoureuse pour la première fois. Au milieu de ces relations, Marcus, le trafiquant de drogue local, apparaît comme un nuage d’orage, jetant une ombre perpétuelle sur les aspirations de Sergio. Si l’exploration par le film de thèmes réalistes comme l’amour, la loyauté et la détermination à poursuivre ses rêves malgré de multiples obstacles vous fait vous demander s’il est ancré dans la réalité, voici tout ce que vous devez savoir à ce sujet !
Non, « Brotherly Love » n’est pas basé sur une histoire vraie. Le film est l’idée originale du réalisateur et scénariste extraordinaire Jamal Hill. Vous reconnaîtrez peut-être Jamal grâce à son travail sur des films comme « Streets », « After Autumn » et « Money Power Respect ». « Brotherly Love » n’est pas un film pop-corn typique. C’est une incursion courageuse dans les défis difficiles de la vie au cœur d’un quartier du centre-ville, avec Philadelphie en toile de fond. C’est une dose brute de réalité, représentant des gens vivant pratiquement les poches vides dans un endroit où la criminalité rôde à chaque coin de rue. Ce réalisateur de Jamah ne concerne pas seulement les rues méchantes. C’est une plongée profonde dans la dynamique familiale.
Le film regorge de rivalités fraternelle, d'attentes parentales et de sacrifices que les gens sont prêts à faire pour poursuivre leurs rêves. « Brotherly Love » n’est pas seulement un film ; c’est un voyage cinématographique brut mettant en scène les hauts et les bas de la vie. Interrogé sur la façon dont il a mis son film sur les rails, l'acteur-réalisateur Jamal Hill a déclaré qu'il faisait du cinéma de guérilla depuis 2005-2006 et qu'il avait rencontré Charlie Mac, qui l'a inspiré et lui a insufflé le jus hollywoodien. Hill a poursuivi que plus tard, ils ont présenté ensemble le film à la société de Queen Latifah, Flavour Unit. Ils ont adoré le scénario, l’ont acheté et ont financé tout le film.
Pour les non-initiés, dans le cinéma de guérilla, les cinéastes intrépides font souvent tourner la caméra dans des décors réels et inchangés, comme des rues animées ou des maisons populaires, sans les formalités administratives des permis formels. Cette approche confère au film une authenticité brute et documentaire, tout comme ce que nous voyons dans « Brotherly Love ». Dans le film, le personnage de Cory Hardrict, June, assume la responsabilité de subvenir aux besoins de sa famille dès son plus jeune âge, reflétant les propres expériences de vie de l'acteur. Cory s'est inspiré de sa propre vie pour se préparer au rôle. Tout comme June, Cory a dû relever les défis de l’autosuffisance dès son plus jeune âge. Il a apporté cette authenticité réelle à son rôle et lui a insufflé les émotions et les expériences authentiques qu'il a personnellement vécues.
Jamal Hill, le scénariste-réalisateur du film, est originaire des rues de Philadelphie, où il a passé ses années de formation. En grandissant, il a acquis une connaissance directe de la nature dure et impitoyable de ces rues. Mais l’histoire de Jamal prend une tournure unique. Jamal a également ouvert son propre salon de coiffure à l'âge de 21 ans. Ses compétences lui valent rapidement une clientèle fidèle, lui permettant de vivre confortablement dans ce métier. Pourtant, au fond, il ressentait un appel à quelque chose de plus significatif, même s’il ne parvenait pas à le cerner. Puis vint le moment d'inspiration, déclenché par Denzel Washington ultra-rapide Discours d'acceptation des Oscars .
Ce n’était pas une adresse directe à Jamal, mais l’importance ne lui a pas échappé. Denzel venait de devenir le premier Afro-Américain à remporter un Oscar, et ce moment a allumé un feu au sein de Jamal. Il s’est rendu compte que ses talents appartenaient à l’industrie du divertissement et il était déterminé à y laisser sa marque. Ainsi, « Brotherly Love », même s’il n’est pas tiré des annales du drame réel, fait mouche ! C’est comme une chanson sur des thèmes sociétaux que tout le monde peut fredonner. La représentation des rues méchantes de Philadelphie, où de jeunes rêveurs aux yeux brillants se retrouvent parfois à la croisée des chemins, tentés par le côté le moins savoureux de la vie en raison de la pression des pairs, est à la fois réaliste et peu recommandable. C'est tellement vrai que ça pourrait être un documentaire !